Amour(s)

La nouvelle (qui n’en est pas réellement une…) ne vous aura sans doute pas échappé : comme chaque année à pareille date, c’est la Saint Fleuristes, Chocolatiers et Restaurateurs.

D’ordinaire, je ne suis guère enthousiasmée par cette fête, débauche souvent dégoulinante de bons sentiments commercialement téléguidés, de preuves d’amour à codes-barres.

Mais en cette période où certains courants traditionnalistes, en France et à l'étranger, tentent d’imposer comme seul modèle homologué de couple celui qui unit dans les liens du mariage un homme et une femme animés par la volonté de procréer, il me semble important, en ce jour symbolique, de rappeler que le sentiment amoureux est sans doute ce qu’il y a de plus intime en chacun et chacune d’entre nous, et que le prosélytisme, en ce domaine plus encore qu’en tout autre, n’a pas sa place.

Bien que cela relève de la sphère privée, aucun attachement affectif ne devrait redouter de s’exprimer au grand jour au risque d’être désigné comme « contre nature », « malsain », voire « dangereux pour la jeunesse ».

Celles et ceux qui ont la chance de connaître l’amour ne devraient que pouvoir se réjouir que d’autres puissent également éprouver la puissance de ce lien, quelles que soient les personnes qu’il rassemble.

Enfin bref, joyeuse Saint-Valentin à toutes et tous, toutes et toutes et tous et tous…